Les participants, une vingtaine au total, font partie de
la Cellule de lutte contre la corruption et la Division de l’Audit Interne du
Port Autonome de Douala. Pendant cinq jours, ils ont reçu des enseignements sur
les techniques et la démarche susceptibles de vaincre ces fléaux dans une
organisation.
En ouvrant officiellement les travaux dans la salle Jean François CARTIER de l’Hostellerie de la Sanaga à Edéa, Madame Chantal ANDELY, Directeur général Adjoint de l’ANOR, a transmis aux participants les salutations et encouragements de M. BOOTO A NGON Charles, Directeur Général de l’ANOR, pour l’intérêt affiché par le Port Autonome de Douala sur les questions de normalisation et de qualité. Elle a salué la Convention de partenariat qui lie l’ANOR et le PAD, partenariat qui se traduit par la tenue régulière des formations relatives au renforcement des capacités des personnels du Port Autonome de Douala sur la maitrise du contenu des normes acquises par cet organisme. Le représentant du Directeur Général de l’ANOR a enfin rappelé les objectif poursuivis par l’activité à savoir : la maitrise des notions de fraude et de corruption, ainsi que la définition et la mise en œuvre de la politique anti-fraude d’une organisation, ses outils et ses conséquences.
Pour y parvenir, deux experts chevronnés ont été mis à la disposition des participants par l’Agence des Normes et de la Qualité. Il s’agit de Monsieur LELE TIAM Evrard Prudy, Inspecteur Principal des régies financières et de Monsieur MPOULI MPOULI Joseph, ingénieur statisticien, économiste et Chef de Division de l’Audit Interne et du Contrôle de Gestion à l’ANOR. Fort de leurs expériences respectives en matière de détection et de traitement des risques de fraude et de corruption dans les administrations, ils ont transmis leurs connaissances à travers quatre modules d’enseignement qui traitaient tour à tour des généralités sur la fraude et la corruption, les indicateurs et les mécanismes de fraude, la démarche à suivre en cas de soupçon de fraude, et enfin la mise en place et le pilotage d’un système de lutte contre la corruption.
Dans l’optique d’évaluer leur niveau de maitrise du thème de cette formation, des exercices pratiques ont été proposés aux participants. D’une manière générale, il ressort que l’objectif principal recherché, à savoir, la détection et le traitement des risques de fraude et de corruption a été très bien assimilé. La principale recommandation formulée au terme de cette session de formation est celle de mettre en pratique, de manière objective et professionnelle, les enseignements reçus afin de consolider le niveau de gouvernance du Port Autonome de Douala.
Liste des entreprises aux produits certifiés
Les Directeurs Généraux des Organismes Nationaux de Normalisation des pays de la CEMAC en visite de travail au Cameroun
LE CAMEROUN ADOPTE LES NORMES ISO 30500, 24510, 24511 et 24521
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